Comment s’entraîner pour remporter la médaille d’or en temps de guerre ?
C'est ce que cherche à raconter ce documentaire présenté hier soir au cinéma le Klub à Metz, un évènement organisé par Entente Lorraine Ukraine.
Une soirée où j'ai pu dédicacé des exemplaires de mon ouvrage "Ma guerre (illustrée) d'Ukraine" aux spectateurs venus découvrir un film bouleversant. Rencontrer ces athlètes ukrainiens alors qu’ils se préparent pour les Jeux Olympiques de 2024 à Paris, tout en essayant de survivre à la violente invasion de leur pays par la Russie. Gymnases, piscines, terrains d'athlétisme détruits, athlètes blessés, amputés sans oublier ceux qui sont tombés sous les bombes et attaques russes. Après cela, comment accepter voir des athlètes russes, qui eux s'entrainent dans des conditions optimales, participer aux J.O. de Paris quand bien même sous bannière neutre. Aucun d'entre eux n'a dénoncé l'attaque de leur pays sur l'Ukraine et ceux qui pourraient éventuellement ramener une médaille à Moscou seraient trop fiers de recevoir les félicitations du petit homme du Kremlin. Pour ma part et depuis toujours, je dis non à la participation des athlètes russes et biélorusses aux J.O. de Paris. Le C.I.O. a fait preuve de sa grande lâcheté en se défaussant sur les différentes fédérations sportives. Tout comme l'ONU dans d'autres domaines, au C.IO., c'est le bal des faux-culs.